Hier, lors de la visite de l’association des natifs d’Antsiranana, FITEFA, les étudiants de l’université ont attiré l’attention sur les conditions de vie insupportables dans les dortoirs. Une vidéo de leur passage révèle la surpopulation choquante qui règne dans ces dortoirs.

Des espaces exigus et des problèmes d’hygiène
Selon les témoignages des étudiants, près d’une centaine d’entre eux se retrouvent entassés dans un seul dortoir. Les lits superposés, où trois à quatre personnes dorment tant bien que mal, ne laissent aucun espace pour se mouvoir. Des étudiants affirment même qu’ils doivent alterner les heures de sommeil, certains dormant à peine quelques heures par nuit. Les affaires personnelles sont entassées dans les coins, ajoutant à l’encombrement déjà insupportable. De plus, deux étudiantes ont montré des punaises de lit qui pullulent sur les lits, soulignant un problème d’hygiène grave et inquiétant.
Les représentants de l’association ont exprimé leur consternation face à cette situation. Malgré tout, ils encouragent les étudiants à rester concentrés sur leurs études. Ils prévoient de présenter un rapport aux autorités compétentes, la députée Jocelyne, vice-présidente de l’Assemblée nationale, et au gouverneur, ont déjà fait partie de la délégation.

Des défis supplémentaires et des perspectives d’action
Outre les problèmes de sommeil et d’hygiène, d’autres défis se posent, notamment en ce qui concerne la sécurité électrique et l’installation sanitaire. Les étudiants doivent également faire face à des commentaires critiques concernant la présence de non-étudiants dans les dortoirs, certains refusant de quitter ces espaces qui leur servent de foyer. Dans l’urgence, l’une des actions prioritaires que la FITEFA va entreprendre sera de traiter les infestations de puces et de punaises de lit.
On attend la réaction du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que des responsables des logements à l’université d’Antsiranana.