Après le départ de John Elite et de Siteny Randrianasoloniaiko, principaux membres du groupe parlementaire HVM, pour s’aligner avec le MAPAR, et peu de temps avant le coup d’envoi pour la campagne électorale du premier tour, les membres du parti HVM se sont dispersés. Le clash dans le parti de l’ancien président Hery Rajaonarimampianina a été prévisible, les résultats du premier tour des élections l’ont confirmé. Le candidat à sa propre succession n’a pas eu le billet pour participer au second tour, il est resté à la troisième place avec ses 8%. Et malgré tout, la déclaration du président sortantannonçant qu’il ne soutiendra aucun des deux candidats au deuxième tour n’a pas empêché ses partisans à construire une alliance avec Marc Ravalomanana ou Andry Rajoelina.
Il n’y a que des intérêts
Dernièrement, quelques députés fidèles du HVM ont fait une déclaration de soutien au candidat n°25. Il s’agit entre autre des députés Robertine Rabetafika, Milavonjy Philobert, Vaonalaroy Randrianarisoa, Liahosoa Malement, Anthèlme Ramparany, Laisoa Jean Pierre dit Jaovato qui étaient auparavant des fervents membres du HVM. Quant à l’ancien premier ministre HVM Mahafaly Olivier, également candidat à la présidentielle,il a aussi décidéde rejoindre le K25. Désormais, le parti HVM, resté désert après le départ de ces membres ne constituent que les barons comme Mohammed Rachidy, Rivo Rakotovao, Henri Rabary Njaka, Ulrich Andriantiana, Horace Gatien, Monique Rasoazananera et les quelque membres qui ne se sont pas encore prononcés sur un soutien à un candidat au second tour. Selon un communiqué récemment publié, le parti procédera bientôt à une assemblée générale.
Il faut toutefois noter que même les anciens ministres, sénateurs, députés, membres actifs ou non du HVM lors du mandat de Hery Rajaonarimampianina tels Narson Rafidison, Berthin Andriamihaingo et consorts ont déjà choisi le camp de Rajoelina. Cela montre que le parti HVM était seulement un rempart pour ceux qui cherchaient des places, c’est vrai qu’en politique, il n’y a pas d’amis, il n’y a que des intérêts.