
Jonathan Raharvel, Fabio Rakotoarimanana et Laura Rasoanaivo ont porté haut les couleurs de notre pays aux Jeux Olympiques de Paris. Malgré leur préparation rigoureuse et leur engagement, les résultats en natation, tennis de table et judo n’ont pas été à la hauteur de leurs espérances. Tous nos espoirs se tournent désormais vers l’athlétisme et l’haltérophilie
Derrière ces performances, il y a des années d’entraînement intensif, des sacrifices personnels et une pression immense. Souvenons-nous qu’être un athlète de haut niveau, c’est bien plus que des médailles : c’est un parcours exigeant qui demande un soutien constant.
Quid du sport de haut niveau à Madagascar
Au lieu de critiquer, encourageons nos athlètes. Leur parcours inspire la jeunesse et fait rayonner notre pays, c’est important d’être sélectionné pour les Jeux olympiques et d’avoir un willcard. Jusqu’à maintenant, l’investissement dans le sport de haut niveau n’est que paroles ; ce n’est pas la faute des athlètes. Ils ont déjà investi leur temps, leurs propres moyens, et ont bénéficié de l’aide de leur club et de la fédération, mais cela reste limité. À quand la fourniture d’équipements de pointe, d’infrastructures adaptées et d’un accompagnement personnalisé tout au long de leur carrière ? Car la réussite est avant tout le fruit d’un travail acharné et d’un soutien constant, et pas seulement quand les résultats sont là.
Les Jeux olympiques, c’est bien plus qu’une simple compétition. C’est un moment où des athlètes du monde entier se réunissent pour célébrer le sport et l’amitié. Nos trois athlètes ont porté haut les couleurs de notre pays et ont contribué à écrire une nouvelle page de l’histoire sportive de Madagascar. Donc, ils peuvent toujours rêver de se hisser un jour sur le podium des jeux olympiques avec le drapeau malgache.